5 décembre 2024

Il y a dix ans : Métro Z

Il y a dix ans, on était en pleine mode du zombie. J'avais sorti L'Evangile cannibale la même année et j'avais envie de proposer un roman de zombies jeunesse. Dans une collection de thrillers, cela convenait bien.

On était un an avant les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan mais le terrorisme était déjà dans l'air. J'avais envie d'en parler, notamment en faisant des zombies, non pas des agresseurs, mais des victimes. C'est pour cette raison que tout part d'un attentat dans la station Châtelet avec une bombe de gaz neurotoxique qui transforme les gens en zombies.

Je me souviens m'être inspiré du mythe de Castor et Pollux pour écrire ce roman. Un esprit averti pourrait retrouver dans l'errance d'Emma à la recherche de son petit frère les principaux éléments de ce mythe, que l'on retrouve dans les métaphores autour des étoiles (les jumeaux finissent transformés en constellation).

En relisant, je suis surpris par le style choisi pour ce roman : c'est très « écrit ». Contrairement à la Trilogie Lana Blum, publiée dans la même collection, et où j'avais choisi un style simple et direct, ici le vocabulaire est plus difficile avec de nombreuses images et références. Je ne ferais sans doute pas le même choix aujourd'hui.

Reste que le roman est assez prenant, même pour moi, et vraiment âpre : on ne rigole pas avec les zombies. L'ensemble est même un peu dur à mon goût. Je ne sais pas quoi en penser... En tout cas, je referais la fin qui a manifestement déplu à beaucoup de lecteurices. Moi, elle ne me choque pas (il y a un côté dea ex machina assumé).

Pour l'anecdote, on retrouve quelques jalons de mon petit univers à moi avec le président Felkay, Lana Blum adulte, Méléard (Ce stage était vraiment mortel). Bref, je te conseille d'y jeter un coup d'œil et de me donner ton avis.

4 décembre 2024

Compagnons revient en poche !


Sorti il y a deux ans chez Fayard (avant que la maison ne vire à l'extrême-droite), ce roman a une histoire particulière. Je te laisse y voir par toi-même. 

Entretemps, le film n'a pas eu un grand succès, sans doute à cause du titre qui a dû être modifié. Et c'est dommage. Le premier titre était La beauté du geste, bien plus parlant à mes yeux, mais un autre film homonyme sortait en même temps.

Mais voilà que le roman revient en poche et c'est l'occasion de lui donner une seconde vie. En plus, jamais je n'aurais imaginé enfant que j'aurais un jour un livre repris dans cette collection. D'ailleurs, je suis actuellement en train de le relire pour profiter de la maquette et me persuader que c'est vrai. 

Si tu manques d'idées pour Noël, ne cherche plus !