8 mai 2012

Et lire

Ne compte pas sur moi pour te parler des élections. On entend suffisamment de stupidités là-dessus, ce n'est pas la peine que j'ajoute les miennes. En revanche, parlons livres.

Tu vas dire que c'est une obsession, mais j'en reviens encore à Étonnants-Classiques. Sache que la collection s'agrandit d'une série nouvelle baptisée Étonnantiss!mes qui a pour but de donner des bouquins plus cool à lire aux élèves (ce qu'on appelle dans le milieu des lectures cursives) une fois qu'ils ont étudié l’œuvre plus difficile en classe. L'appareil critique si l'on peut dire est ici bien plus léger (mais c'est moi qui l'ai fait).

L'un des premiers, c'est Le petit vieux des Batignolles qui commence avec une victime de meurtre écrivant le nom de son assassin dans son sang. Ça te rappelle l'affaire "Omar m'a tuer" ? Sauf que ce petit roman a été écrit en 1870 par un auteur bien oublié : Émile Gaboriau (comme Coluche faisant allusion au retour de la gauche en 2012, ah zut, j'avais dit que je n'en parlerais pas).

Il faut savoir que cet homme est un peu le père du roman policier en France et que son enquêteur, Monsieur Lecoq, passe pour avoir inspiré rien moins que Sherlock Holmes ! On continue donc dans la littérature de genre. Je précise que Le petit vieux des Batignolles est à lire en parallèle de L'Aiguille creuse dans la même collection et dont je me suis également occupé.

Petit curiosité : tu as des images (le désormais incontournable cahier photo) tirées de l'adaptation de Chabrol de 2009 avec Arditi.

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