9 novembre 2016

Quantpunk est paru

Un monde où Trump serait à la fois élu et pas élu ? Ça pourrait être du quantpunk. En tout cas, les jeunes éditions Realities Inc. se sont penchées sur ce nouveau genre qui s'appuie sur le monde quantique et ce qui en dérive, s'inspirant du cyberpunk (voir aussi la Quantum fiction).

J'ai répondu présent à l'appel de l'anthologie et voici donc une nouvelle, "L'homme fractal", où un écrivain nommé John Gregan (mais si, tu sais, l'auteur de Requiem pour elfe noir) est confronté à un univers qui s'effondre autour de lui. Et s'il était aussi Janos Gregan ?

8 novembre 2016

Dimension Cités italiennes est paru

Autre nouvelle, cette fois chez Rivière Blanche, pour l'anthologie Cités italiennes. Mon texte s'intitule "La journée des quatre empereurs" et se situe à Rome. Comme j'ai un peu de mal à décrire ce que j'ai voulu faire, je te livre la citation dont je suis parti. C'est du Freud, extrait de Malaise dans la civilisation

"Imaginons que Rome ne soit point un lieu d’habitations humaines mais un être psychique au passé aussi riche et lointain, où rien de ce qui s’est produit une fois ne serait perdu, et où toutes les phases de son développement subsisteraient encore à côté des anciennes."

7 novembre 2016

L'art de séduire est paru

L'anthologie L'art de séduire vient de paraître aux éditions Arkuiris (en tout cas en numérique, pour le papier, je ne sais pas). J'en intègre le sommaire avec une nouvelle intitulée "Adultère", pour une sorte de science-fiction intimiste.

Malgré tout mon bonheur d'en être, je ne peux m'empêcher de tiquer sur la couverture. Elle est très jolie, le problème n'est pas là. Néanmoins, je trouve dommage que, dès qu'on parle de séduction ou de sexualité (j'avais le même problème avec la couverture de Dimension Sexe dont je me rends compte que la disposition est très similaire), on se sente obligé de présenter des femmes nues. C'est un manque regrettable d'audace et d'imagination, surtout quand on s'efforce de défendre des littératures qui s'en prévalent.

Histoire de ne pas rester dans le simple constat critique, je propose quelques pistes alternatives, même si les illustrateurs auront assurément de bien meilleures idées : on peut miser sur la suggestion avec de la synecdoque (une bouche, une main, un œil...) non sexuée ; ou sur l'allégorie en reprenant des personnages comme le serpent biblique ou Don Juan ; sinon on pourrait simplement mettre un peu des hommes nus pour changer, non ?