9 juin 2020

Le monde de Lléna est (enfin) paru

Victime collatérale et provisoire du virus, le roman a été repoussé après le confinement et est arrivé la semaine dernière sur les étals avec deux mois de retard. D'ailleurs, si tu as peur des gens et de leurs germes, tu peux toujours acheter la version électronique, également disponible.

Ce livre, je l'ai écrit, il y a un an ou deux, après une réunion éditoriale chez Rageot qui m'avait laissé un peu dépité puisque rien de ce que je proposais n'avait intéressé les éditeurs. En rentrant chez moi, j'avais commencé ce roman méta où un auteur nommé Fabien Clavel sortait de chez son éditeur et rentrait écrire un roman de fantasy. Cela tombait bien, je n'avais pas écrit de vrai roman de fantasy au sens classique du terme et j'en avais très envie.  Le monde de Lléna est né comme cela. 

Ensuite, j'ai conçu mon monde secondaire petit à petit en partant sur les rêves avec les moines Dormants qui gardent constamment les yeux fermés (souvenir de la saison 7 de Buffy) et la magie du Dérêve (souvenir d'une chanson de Thiéfaine). Pour l'invention des noms, je voulais me rapprocher de ce que fait Pierre Bordage. Quand il a fallu trouver un méchant, j'ai immédiatement songé à Fabrice Colin, déjà parce que de nombreuses personnes me confondent avec lui, mais aussi parce que sa nouvelle "Sans douleur" m'avait marqué.

Comme des blogueurs ont eu le temps de le lire avant toi, je te livre quelques chroniques : Des livres et SharonLirado, Les papotis de Sophie, Babelio, Book Motion, Mana traverse les pages, Les papiers de Mrs Turner, Summaries Books et L’œil des lecteurs.

Je me rends compte que j'ai oublié de te parler de l'histoire principale : deux orphelins que l'empire d'Occrilane tout entier sépare, Fidnuit et Fadlune sont hantés par des rêves qui les poussent à aller trouver la déesse Lléna. Rapidement, ils sont poursuivis par des créatures étranges. Quant aux moines Dormants, serviteurs de la déesse, leur rôle est tantôt bénéfique, tantôt maléfique. Quelle est leur véritable but ?

Et je termine en louant la superbe couverture de Caterina Baldi, rehaussée d'or.