20 juin 2013

Clavelus Tour : Saint-Maur-des-Fossés

Si tu ne sais pas quoi faire le week-end prochain, je te propose de venir au Salon Saint-Maur en poche

J'y serai le samedi dans le coin jeunesse entre 10h30 et 13h, puis entre 15h et 18h.

17 juin 2013

En orbite

Ça n'en finit pas avec Décollage immédiat. Il y a quelques jours, j'apprenais que le roman avait remporté le Prix Passez la cinquième 2013. Un signe puisqu'il s'agissait justement du cinquième prix attribué à mon thriller jeunesse.

Et puis, hier encore, je me trouvais pour la première fois au Salon du livre jeunesse de Rueil-Malmaison. J'ai dû choisir un lauréat parmi les cartes postales dessinées par les élèves pour illustrer le livre. Et ce n'était pas facile (et puis, comme un imbécile, j'ai oublié de les prendre en partant).

Sinon, le salon était très agréable et accueillant. On se trouvait dans un parc et j'ai vu pas mal de monde. Côté auteurs, j'ai retrouvé Anne-Sophie Silvestre. Et puis j'ai fait la connaissance des autres nommées au prix Gavroche : Béatrice Bottet et Rachel Corenblit.

Et puis, après un suspense insoutenable, les résultats sont tombés devant un parterre fourni de spectateurs : le Prix Gavroche 2013 revenait à Décollage immédiat. Des élèves déjà croisés au cours d'une intervention à la médiathèque de Rueil m'ont remis un diplôme et un superbe bouquet de fleurs (leur parfum délicat m'a aidé à supporter les odeurs d'urine du métro au retour).

J'ai même eu l'occasion de faire connaissance avec deux autres auteurs dans le RER, Sabine Panet et Serge Rubin. Bref, c'était une excellente expérience. J'espère pouvoir revenir l'an prochain.

14 juin 2013

L'Apprentie de Merlin 4 est paru

Joie ! Voici enfin le quatrième et dernier tome de L’Apprentie de Merlin : j'ai nommé La Sorcière et la Coupe. Le premier tome date de 2010 et j'avais déjà prévu toute la trame du cycle. C'est dire si j'attendais de pouvoir écrire cette conclusion. Je voulais aussi saluer le travail de Julien Delval sur les couvertures.

La Sorcière, elle rôde depuis le tome 2. Tandis que la Coupe, tu devines bien qu'il s'agit du Graal. En effet, quand Ana se réveille, après vingt-cinq ans de sommeil, les chevaliers de la Table ronde ont vieilli, Arthur est blessé et le royaume de Logres est de nouveau menacé...

On en arrive à la fin avec les révélations qui vont permettre de nouer tous les fils tissés depuis le début (la mère d'Ana, son passé, le rôle de Merlin...). Si tu peux, je te conseille de lire la tétralogie d'une traite parce que j'ai vraiment développé des motifs qui s'étirent sur l'ensemble de la saga.

Quand je me suis lancé dans cette aventure, je n'étais pas sûr de pouvoir faire quelque chose de nouveau avec le mythe arthurien. C'est vraiment l'impulsion de Xavier Mauméjean, quand il m'a proposé d'écrire une histoire d'apprenti de Merlin (devenue apprentie comme tu t'en doutes), qui a été déterminante. Aujourd'hui, je pense avoir trouvé un équilibre entre le respect des sources et l'invention pour en faire une œuvre très personnelle.

Depuis le début, je voulais décrire le monde arthurien comme une sorte de parenthèse entre le départ des Romains et l'avènement du christianisme sur l'île (même s'il s'agit d'une reconstruction de ma part). Aujourd'hui, la parenthèse se referme et c'est à toi de lire ce qu'il y a au milieu.

12 juin 2013

Où l'on reparle de Merlin

Tandis que le monde se prépare fébrilement à la sortie du tome 4 de L'Apprentie de Merlin dans quelques jours (je vais bien sûr t'en reparler), mon plan com' prend toute sa dimension avec l'annonce des résultats du Prix Val Cérou 2013.

 Bon, tu as deviné que, si je t'en cause, c'est que c'est moi qui ai remporté la timbale avec le tome 1, Le Dragon et L’Épée. J'ai eu un coup de fil lundi midi. Comme je suis un empêché du mobile, j'ai dû attendre d'être chez moi, la batterie regonflée, pour connaître le résultat (ceci explique la teneur du petit message que j'ai adressé aux lecteurs du prix et qui est reproduit sur le site).

J'ai regardé les anciens lauréats et il y a du beau monde. Pour mémoire, c'était Jérôme Noirez qui l'avait remporté en 2012 avec La dernière flèche, toujours chez Mango, toujours dirigé par Xavier Mauméjean.

 Je suis un peu étourdi par tous ces prix. Mais ça ne m'empêche pas de me réjouir (bruyamment, diront certains), d'autant que je suis très attaché à ma tétralogie de L'Apprentie de Merlin, mon cycle le plus abouti selon moi. A toi de lire et de te faire ta propre idée maintenant.

11 juin 2013

Vol de croisière

J'ai reçu un tas de bonnes nouvelles au sujet du roman Décollage immédiat. Il est sélectionné dans une flopée de prix que je découvre peu à peu. Mais cela ne s'arrête pas là. En effet, j'ai appris coup sur coup que mon thriller jeunesse avait remporté trois prix jeunesse.

Il s'agit du Prix Frissons du Vercors, du Prix des Lecteurs adolescents du Vésinet (dans la catégorie Ados) et du Prix littéraire des collégiens de l'Estuaire (catégorie 4e-3e). Je suis bien sûr très content, d'autant qu'il s'agit de récompenses où les jeunes lecteurs eux-mêmes élisent, parmi une sélection d'ouvrages, celui qu'ils préfèrent.

Bref, je suis comblé. Cela me fait aussi plaisir pour le directeur de collection, Guillaume Lebeau, ainsi que pour l'éditeur, Rageot, parce que cela salue également leur travail. Et merci à tous ces jeunes lecteurs ainsi qu'aux organisateurs des prix. Je m'arrête là parce qu'après on va se croire aux Oscars.

10 juin 2013

Clavelus Tour : Rueil-Malmaison

Prends ton agenda et trace une croix sur le dimanche  16 juin : je serai au Salon du livre pour la jeunesse de Rueil-Malmaison.

Au passage, je suis toujours en lice pour le Prix Gavroche 2013 dont les résultats seront proclamés à cette occasion. Je t'attends.

9 juin 2013

Clavelus Tour : Casablanca - Jour 4

Au matin, j'ai pu laisser un peu mes accompagnatrices se reposer. J'ai en effet retrouvé un camarade de Budapest qui travaille maintenant à Casa. Pour préserver son anonymat, appelons-le M. Város. On s'était rencontrés la veille pour se mettre au point et visiter l'un des monuments les plus importants de Casa : la mosquée Hassan II.

Arrivés sur place, on s'est retrouvés pris dans un marathon, un vrai, avec des gens qui courent et des maillots. Il a fallu traverser le flot pour accéder à l'édifice. Comme il était tôt, il n'y avait pas encore foule pour les visites.

Le guide était très pro. Il nous a expliqué que le bâtiment avait été conçu par des Français mais réalisé par des Marocains. L'architecture des lieux rappelle sciemment celle des cathédrales et des synagogues afin de montrer le rapprochement des trois grands monothéismes.

La mosquée est magnifique. Immense. A la fois très décorée et dépouillée. C'est la seule qui soit visitable pour non-musulmans au Maroc en raison d'une loi ancienne, due à Lyautey. J'ai une préférence pour les coffrages en bois, pour les salles d'ablutions aux bassins en forme de fleurs et surtout pour le toit qui s'ouvre par beau temps. « La première mosquée décapotable », dixit le guide, pince-sans-rire.

Ensuite, il a fallu rentrer. J'ai dit au revoir à M. Város qui m'a posé à l'hôtel. J'ai ensuite éprouvé un premier soulagement en parvenant à faire entrer et le trophée et le tapis dans mon sac à dos. Puis ma guide du premier jour m'a ramené à l'aéroport. Là, avant de passer la douane, j'ai signé quelques autographes restants pour les jeunes lecteurs de Casa dont on n'avait pas encore pu s'occuper.

J'ai franchi la douane en tremblant qu'on ne m'enlève mon trophée dont la base est un bloc de pierre assez solide. Mais la sécurité s'est à peine intéressée à moi. C'en était presque vexant.

Voilà pour ce petit compte-rendu, bien partiel, de mon voyage à Casablanca où l'accueil a été sans égal. J'en profite pour remercier une fois de plus tous les lecteurs, jurés, organisateurs/trices qui ont fait de ce séjour un moment formidable que je n'oublierai pas de sitôt.

Image : source Wikipedia, mosquée Hassan II de Casablanca.

8 juin 2013

Clavelus Tour : Casablanca - Jour 3

Le matin, j'ai commencé plus tard. J'avais toujours la voix de Macha Béranger au réveil. Direction l'Institut français où la médiathèque était flambant neuve. On inaugurait presque. Pour te dire, avant d'entrer dans la grande salle blanche, il fallait passer dans un couloir qui était encore en travaux.

Là, un monde fou. J'ai commencé par signer les livres de tous ceux que je n'avais pas encore vus. On s'est rendu compte qu'il n'y avait pas assez d'exemplaires pour tout le monde. Du coup, je me suis rabattu sur des cartes et des marque-pages fournis par l'éditeur afin que les gamins puissent glisser ça dans leur bouquin une fois qu'ils l'auraient reçus.

Ensuite, nouvelle séance de questions. Même en retrouvant certains élèves déjà rencontrés la veille, ça a continué de fuser. Et puis, on est passés à la remise du prix proprement dit avec remerciement de tous les établissements (comme je n'ai pas pu venir très longtemps, je n'en ai vu qu'une partie), des élèves, des sponsors, de l'équipe de la PEEP. Ému, j'ai reçu un beau trophée, tout en me demandant s'il passerait dans les bagages à main.

On a terminé avec des petits gâteaux, des jus de fruits et de nouvelles discussions avant de partir déjeuner (j'ai pris une salade pour ne pas mourir). Le volet officiel de mon séjour étant passé, l'après-midi a été consacrée à la visite de la ville. J'étais toujours chaperonné par des accompagnatrices qui m'ont fait voir les Habous de Casa.

En fait, si j'ai bien compris, cela ressemble à une médina avec des cours spécialisées dans les olives, les objets en métal ou en cuir, les têtes de dromadaires (si si ! Impressionnant à voir de près), les tapis, etc. Justement, on a pris le thé chez un marchand de tapis qui nous a montré différents modèles. Cela s'empilait comme dans le jeu Marrakech (on a les références qu'on peut). Et puis, à la fin, l'une des accompagnatrices m'a dit de choisir : on m'offrait très gentiment un tapis berbère du Moyen Atlas. J'ai accepté, gêné mais ravi (j'aime les tapis), tout en me demandant s'il passerait dans les bagages à main.

Le soir, on m'a invité au restaurant dans les fortifications qui marquent, je crois, l'entrée de la médina. Je me suis concentré sur le tajine qui était, une fois de plus, excellent. Je suis rentré à l'hôtel ensuite, comblé par tant d'attentions.

Clavelus parviendra-t-il à faire tenir son trophée et son tapis dans son (unique) bagage à main ? Il faudra attendre demain pour le savoir.

Image : source Wikimapia, Habous de Casablanca

7 juin 2013

Clavelus Tour : Casablanca - Jour 2

La journée a commencé à 7h45 mais j'ai pu monter au bar panoramique avant le départ. Casa, vue d'en haut et comme son nom l'indique, est très blanche et m'a fait penser à des rochers couverts d'écume. Les paraboles qui hérissent les toits ressemblaient à des coquillages attendant la marée.

Comme j'avais toujours la gorge abîmée, on a dû s'arrêter à une pharmacie pour acheter des pastilles. Mais ça a tenu. D'ailleurs, les organisatrices avaient déjà pris les devants en me proposant deux sortes de médicaments.

J'ai été emmené dans trois établissements. Le matin au collège Anatole France pour rencontrer les élèves ayant participé au prix. Un accueil formidable, avec du thé à la menthe, et des sixièmes à fond avec plein de questions. On était en pleine préparation d'une fête de la solidarité.

Ensuite, on est allés à l'école Claude Bernard. Là encore, accueil plus que chaleureux, avec jus d'orange et petits gâteaux. Les CM2 sont rapidement sortis de leur timidité pour poser des tas de questions sur le livre et sur le métier d'écrivain. On a enchaîné deux classes.

Et puis, l'après-midi, on est partis pour Mohammedia, petite ville toute proche qui participait, je crois, pour la première fois au prix. Deux enseignants du groupe scolaire Claude Monet nous ont emmenés, mes accompagnatrices et moi, à un restaurant de couscous (note culturelle : le couscous marocain est spécialisé dans les légumes plus que la viande). Et puis, nouvelle série de questions avec les élèves pendant deux heures, avec une petite interruption pour des dédicaces. J'ai dû en signer une centaine dans la journée. Je n'avais jamais vu ça.

Ensuite, retour à l'hôtel, avant de repartir dîner chez l'habitant dans une très belle propriété et un tajine succulent. Cette fois, on a beaucoup discuté mais en plus petit comité. Une très agréable soirée à évoquer la vie à Casa. Ensuite, il me restait à peine assez d'énergie pour me coucher.

La voix avait tenu. Mais tiendrait-elle encore le lendemain, pour la remise du prix ? La réponse au prochain épisode.

Image : source Wikipedia,  Twin center de Casablanca.

6 juin 2013

Clavelus Tour : Casablanca - Jour 1

J'ai appris avec joie le mois dernier que Décollage immédiat avait été sélectionné et même primé au Grand Prix des Jeunes Lecteurs organisé par la PEEP Casablanca qui en est à sa quatorzième édition. C'est à cette occasion que je me suis rendu sur place, invité par l'association pour quatre jours.

Je suis parti le jeudi soir, ai affronté les embouteillages qui encombrent la ligne 285 de bus menant à Orly. On voit se dessiner déjà les voies du futur tramway qui changera tout (espérons). Le voyage en avion m'a appris que Royal Air Maroc n'a rien à envier à Air France en matière d'accueil. Luttant contre la fatigue, j'ai pu écrire un chapitre pendant le vol qui dure tout de même deux heures et demie.

Après avoir atterri à l'aéroport Mohammed V, j'ai passé un long moment à la douane, ayant perdu l'habitude de voyager hors d'Europe. Et puis, je n'ai trouvé personne en arrivant. J'attends. Après un moment, je change mes euros en dirhams, achète une carte téléphonique (il faut savoir que mon portable ne fonctionne pas à l'étranger). Finalement, on s'est retrouvés avec la dame qui venait me chercher et qui m'attendait à l'autre terminal suite à une erreur d'affichage.

Après avoir découvert les premières images de Casa (d'après mon expérience, personne ne dit Casablanca en entier, à part les touristes comme moi) la nuit, j'ai été déposé à mon hôtel, un véritable palace de seize étages avec spa (je n'ai pas eu le temps d'y aller) et un bar panoramique (j'y ai fait un tour au matin et j'ajoute pour les mauvais esprits que le bar était fermé à cette heure).

Malgré le plaisir d'être là, j'étais un peu anxieux car je devais parler à des classes le lendemain et ma voix devenait de plus en plus rauque, annonçant une crise aphone imminente. Je m'imaginais déjà en train de chuchoter devant des hordes de gamins déçus.

Clavelus pourra-t-il s'adresser aux élèves de Casa avec le timbre suave et délicat qu'on lui connaît ? Tu le sauras dans le prochain épisode.

Image : source Wikipedia, la corniche de Casablanca.

5 juin 2013

Clavelus Tour : Aulnay-sous-Bois

Je te préviens un peu tard mais je serai à Aulnay-sous-Bois samedi prochain, le 8 juin, dans le cadre des Futuriales.

Voilà.

Il y aura aussi plein d'auteurs sympas et c'est à côté du RER. En plus, il fera beau. Tu vois, pas de raison de se priver.