17 novembre 2009

Pourquoi les vampires ?


Je profite de ce que Homo Vampiris vient finalement de sortir pour te donner la couverture finale ci-contre et te préciser un peu ce que j'ai voulu faire (d'où mon titre).
L'idée de Homo Vampiris remonte à fin 2007. Je m'étais dit que je ferais bien une histoire avec des vampires, notamment à cause de la passion jamais démentie que j'éprouve pour Buffy. Mais là où Whedon opte pour la version fantasy, j'ai préféré revoir le mythe romantique en lui substituant une approche presque scientifique. Une fois trouvé mon point de départ, ma petite originalité sur le sujet (que je ne te dévoilerai pas, il faudra que tu lises le bouquin), je suis parti.
Ma deuxième envie vient du cycle Nephilim que j'avais dû raccourcir. Une petite partie du matériel provient d'idées prévues pour Nephilim. Il en constitue une sorte de complément en reprenant une histoire d'immortels associés pour survivre. Tu retrouveras même un personnage du Syndrome Eurydice, l'inspecteur Nogar que j'aime beaucoup. J'ai aussi été influencé par une autre série, Heroes, dont la première saison (la suite s'est révélée assez décevante) m'a replongé dans un monde de super-pouvoirs. Le mélange entre thriller et vampire vient de là.
Enfin, j'ai pensé ce roman comme formant un diptyque avec Requiem pour elfe noir de John Gregan. On retrouve la même position qui est de raconter les choses selon le point de vue des créatures et non pas des humains. En outre, d'une certaine manière, Homo Vampiris répond à une question importante laissée en suspens dans Requiem, dont il est une préquelle décalée. C'est une façon de montrer comment on en est arrivé à la situation décrite dans Requiem.
Il reste que tu peux le lire sans rien connaître de mes autres bouquins. Ces informations sont juste là pour te montrer les liens que j'ai essayé de tisser avec le reste de ma production Mnémos. En effet, Célia Chazel avait publié tous mes romans chez eux et son départ de la maison marque la fin d'un cycle. La boucle est donc bouclée (tu sais à quel point je suis attaché à la symbolique du cercle). Un nouveau cycle peut commencer.
Dans la précipitation, je n'ai pas eu l'occasion d'ajouter des dédicaces comme j'ai l'habitude de le faire. En attendant les réimpressions multiples et les rééditions de ce futur best-seller, j'en profite pour exprimer mes remerciements à Florence Jourdain pour sa relecture et ses commentaires. Et puis à Michel Levai aussi. Ce roman est dédié à Flo, Maître Atlantéide. Et, bien sûr, pour Anna.

3 commentaires:

charlotte a dit…

je l'ai commencé, j'adore. j'espère pouvoir faire une mini "ouah c'est génial" sur mon blog d'ici peu avec en parallèle une "ouah c'est génial"pour La fascination des vampires, de Jean Marigny, qui l'est également.

Mazoutos a dit…

Attention, Clavelus, un vampire ! (Fine allusion, comprend qui veut.)

Mazoutos a dit…

J'aime bien ce roman (pas encore fini de le lire, ne l'ayant trouvé qu'hier), dois-je t'avouer... Le personnage de Nogar et ses répliques aussi cruelles qu'acerbes à sa coéquipière me plaisent particulièrement. Il me rappelle un personnage bien cynique -et dont j'ai oublié le nom- qui apparaît dans 'Anonymus'...