10 octobre 2012

Fragments d'une Fantasy antique est paru

Tu l'attendais, la voici : l'anthologie qui évoque les liens les liens entre fantasy et antiquité, dirigée par David K. Nouvel et publiée chez Mnémos dans une couverture sépia de bon ton. Je ne te détaille pas la liste des auteurs concernés, tu la trouveras .

Juste quelques mots pour te présenter ma propre contribution, "Sur un fragment perdu du Satyricon", qui ouvre le recueil. J'ai travaillé sur le Satyricon en master (comme on dit aujourd'hui), notamment sur le corps. Comme beaucoup de gens qui se sont penchés sur ce roman, je me suis ému de ce que l'ouvrage qui nous est resté soit mutilé : on n'a ni le début, ni la fin et des trous au milieu. De nombreux auteurs ont essayé de combler ces trous. Tu peux jeter un œil à la traduction en GF-Flammarion qui est affreuse et dont le seul intérêt réside dans les ajouts du traducteur pour joindre les fragments.

Selon certains commentateurs, le roman complet aurait atteint la taille des Misérables. J'ai donc imaginé un livre premier qui lance des pistes qu'on retrouve dans les parties conservées. J'ai tenté de garder le ton si particulier du roman qui alterne des passages très drôles, parfois osés, avec des réflexions sur l'enseignement ou sur les arts.

En tout le Satyricon, qui raconte l'errance de deux jeunes amoureux, Encolpe et Giton (oui, deux garçons) comptait vingt-quatre livres. On en possède aujourd'hui à peu près huit selon les estimations des universitaires. Cela fait neuf avec mon livre apocryphe.

Et la fantasy dans tout cela, me diras-tu ? Eh bien, on trouve dans le Satyricon des éléments de magie, comme des sorcières et un loup-garou. Et surtout, le narrateur Encolpe est persuadé d'être poursuivi par la malédiction du dieu Priape.

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