Petit rappel : il s'agit de petit vieux qui se barricadent dans leur maison de retraite et qui, quand ils en sortent, constatent qu'une apocalypse zombie a eu lieu. A cheval sur leurs fauteuils roulants, ils vont devoir trouver comment survivre dans un Paris dévasté.
Je l'ai porté longtemps, ce roman, dont l'idée venait, je crois d'une conversation avec Johan Heliot qui m'avait parlé du film Cockneys vs zombies (lequel est tout à fait dispensable). Dans une scène, il y avait une lente course-poursuite entre un zombie à l'ancienne et un vieillard.
J'ai parlé de l'idée à pas mal d'éditeurs qui trouvaient tous l'idée formidable mais n'étaient pas intéressés par le fait de l'éditer. J'avais renoncé quand une conversation avec Olivier Peru m'avait relancé. Et Jérôme Vincent d'ActuSF avait finalement accepté, me laissant travailler sous la houlette de Charlotte Volper. C'était notre première collaboration.
On était alors en pleine mode du zombie et j'avais envie d'en faire aussi mais un peu décalé. D'ailleurs, comme d'habitude, je crois que je suis arrivé après le plus fort de la vague et que je n'en ai pas bénéficié. D'un point de vue littéraire, c'était un de mes livres les plus ambitieux, notamment avec ce style oral inspiré de Céline et de San-Antonio.
En le relisant, je l'aime toujours. Il commence comme une grosse farce et il se termine dans un cauchemar macabre. Je ne me suis pas ennuyé à la relecture. Bien sûr, je pense que je retravaillerais un peu le style parce qu'il manque de vigueur en certains endroits. Et surtout qu'est-ce que c'est sombre et méchant ! J'aurais même voulu que ce soit encore plus méchant mais j'ai atteint mes limites.
Le livre a connu une réédition en 2018 chez Hélios. J'aimerais bien que ça devienne un film un jour. En tout cas, je pense que c'est un de mes meilleurs livres.
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