10 janvier 2010

Ars longissima


Voici encore des critiques sur Homo Vampiris. On a beau dire, quand on donne dans un sujet à la mode, ça intéresse nettement plus de monde.

Petit rappel quand même, histoire de ne pas passer pour un ignoble profiteur : mon envie de vampires remonte à avant la vague bit-lit. Je me souviens d'avoir lu Twilight, ainsi que Je suis une légende et Âmes perdues, une fois mon propre synopsis bouclé, pour voir ce qui avait été fait sur le sujet.

Le roman de Stephenie Meyer ne m'a d'ailleurs pas beaucoup changé de mon inspiration de départ, Buffy contre les vampires, étant donné que c'est une sorte de réécriture conservatrice des saisons 1 et 2 de la série (1997-1998). Juge plutôt : une jeune fille, dont les parents sont séparés, emménage dans une ville de province avec un parent célibataire et tombe amoureuse d'un beau jeune homme qui se trouve être un vampire et avec lequel elle ne peut pas coucher...

Cela ne m'a pas empêché de bien aimer le premier volume. Par contre, j'ai eu du mal avec les trois autres (très, très longs et lents à mon goût) que j'ai enchaînés ce Noël (merci au passage aux élèves qui m'ont prêté les livres de la série).

En tout cas, je ne vais pas me plaindre : on parle de mon bouquin sur le Cafard cosmique, sur Vampirisme.com, ainsi que sur deux blogs, Reflets de mes lectures et Le bibliothécaire. Cela vient se rajouter aux critiques déjà relevées çà et .

Et pour être sûr que tu iras lire mon blog, j'ai rajouté la couverture de Twilight en illustration. Alors, ça a marché ?

6 commentaires:

Vladkergan a dit…

Et vous oubliez également celle de IfIsDead.

Je trouve ça intéressant de nous donner quelques informations sur la genèse du livre, notamment le fait que cela remonte avant la vague BitLit. Ca permet un peu de remettre les choses à leur place et de montrer à ceux qui l'ignorent encore que le vampire en littérature n'a pas attendu Twilight pour percer.

Sympa le parallèle Twilight-Buffy au passage, même si il y a quand même une grosse différence : Bella ne chasse pas les vampires (a moins qu'on parte du principe que chasser, c'est draguer).

Content par ailleurs que vous citiez ma chronique dans votre billet.

CLAVELUS a dit…

Bien sûr, il y a une différence de taille entre Buffy et Bella. C'est d'ailleurs ce qui fait, à mon avis, la supériorité et l'originalité de Whedon. J'aurais dû ajouter que c'était une réécriture "conservatrice" (j'y vais de ce pas).

En effet, avec "Twilight", on assiste plutôt à un retour conservateur du rôle de personnage féminin (être fragile à protéger et voué in fine à la maternité). Alors que Buffy est une super-héroïne qui s'attribue les qualités habituellement réservées aux personnages masculins.

PS : J'avais déjà cité la chronique de Ifisdead dans un message plus ancien. (http://clavelus.blogspot.com/2009/12/ars-longior.html).

Charlotte Bousquet a dit…

J'ai arrêté twilight a la fin du deuxième tome, parce que l'idéologie puritaine, comment dire... Mais le côté "mois adolescents" était assez bien vu (tu noteras que le côté je brille au soleil d'Edward, en revanche...)
Eh oui, les vampires existaient avant la bit-lit. Heureusement.
Quant aux critiques, je ne retiens comme d'hab que les meilleures - delle du blog 2 et du cafard.

Unknown a dit…

Emmanuel R. est gros.

CLAVELUS a dit…

Merci pour cette participation passionnante.

Et Guitou, il est gros ?

if is Dead a dit…

Le côté conservateur de Twilight parvient à son paroxysme lorsqu'on regarde les films, où l'on constate encore plus le côté "macho" de l'histoire. Écrite par une femme. Bizarre.

(oui oui j'ai vu les films, j'ai honte)

Bref non je ne suis pas arrivé sur ce blog grâce à twilight :D

Par contre une chose est certaine, à cause du succès de la série toute œuvre traitant des vampires va être catégorisée "commerciale" pendant un bon moment... Ravi d'apprendre que ce n'était pas le cas d'Homo Vampiris !