3 octobre 2012

Sur un fragment perdu du Satyricon. Extrait1/1

Dans quelques jours sortira Fragments d'une Fantasy antique, anthologie déjà annoncée au moment du colloque sur Fantasy et antiquité. 

Pour ma part, je me suis attelé à une suite rêvée du Satyricon qui contient notamment l'une des plus anciennes histoires de loup-garou. Voici donc le début de "Sur un fragment perdu du Satyricon".


En février 2011, une mission archéologique française fut envoyée à Ed-Deir, au sud de l’oasis d’Al-Kharga, la plus grande d’Égypte. Les équipes étaient consti­tuées de membres de l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO) et de l’université Paris IV-Sorbonne.

En fouillant les abords de la forteresse romaine d’Ed-Deir, pourtant déjà explorée au cours de plusieurs campagnes, ils eurent la surprise de découvrir, dans une jarre scellée, des manuscrits d’époque romaine, que l’on peut faire remonter au IIIe siècle de notre ère.

Parmi eux, une œuvre d’une valeur inestimable qui a affolé le monde de la philologie : on avait retrouvé une édition quasi complète du fameux Satyricon de Pétrone, qui reste à ce jour le premier roman de la littérature occidentale et qui ne nous était parvenu jusqu’alors que dans une version mutilée et fragmentaire. Il raconte des aventures picaresques de personnages hauts en couleurs.

L’édition et la traduction de cet énorme manuscrit ont été confiées au professeur Étienne Ponchon de l’université Paris IV-Sorbonne. Il nous livre ici le premier tome d’un roman fleuve qui en comptait vingt-quatre en tout. Nous avons conservé les notes du traducteur.

Image : source Wikipedia, oasis d'al-Kharga.

2 commentaires:

Mazoutos a dit…

Tout ça par qu'Encolpe, Ascylte et leur bon petit Giton t'inspirent, petit coquinou.

CLAVELUS a dit…

N'oublie pas Tryphène, Circé et Quartilla...