Salicornia - livre 3 est paru

Et voilà ! La trilogie est bouclée ! Je me souviens l'avoir commencée en 2012. J'avais pour ambition de relier mes différents livres et d'opérer une sorte de synthèse. J'avais déjà fait une allusion à la pension en 2011 dans le tome 2 du Miroir aux vampires. Dans les dernières pages, je mentionnais une "pension assez folklorique, du côté de la Sorbonne". Le projet était en devenir. En 2012, j'ai rédigé une première aventure. Puis, l'année d'après, j'ai rédigé une sorte de préquelle qui allait devenir le tome 1. 

Et puis, j'ai laissé l'idée en jachère, beaucoup d'éditeurs étant effrayé par des trilogies. Jusqu'à ce que, il y a deux ans presque jour pour jour, je sois en dédicace à Montreuil sur le stand de Gulf stream. Jérôme Bernez-Binder m'a demandé si j'avais une idée de série de fantasy. J'ai aussitôt dégainé Salicornia.

Comme j'ai dû te le dire plus tôt (là et là), j'ai retravaillé profondément le tome 1, réécrit complètement le 2 et écrit le 3. Le tout fait près d'un million et demi de signes. Je suis ravi d'avoir pu aller au bout et d'avoir profité du magnifique travail d'édition de la maison, notamment avec les  magnifiques couvertures et pages de garde de Jessica Heran.

Dans ce tome 3, je ne te déflore rien ou presque mais les pensionnaires reviennent ! La menace gronde et seule la pension Salicornes se dresse encore face aux menées de Thulé. Il y aura cette fois, des sorcières, des livres volants, des combats, de la romance, de l'humour et un peu de tragique aussi. J'espère que tu prendras autant de plaisir à lire cet ultime tome que moi à l'écrire !

Carnet d'auteur 2 : Massacre à la tronçonneuse - Escape Game

Mon jeu Massacre à la tronçonneuse - Escape Game, inspiré du célèbre film, est en financement participatif sur KissKissBankBank jusqu'au 18 novembre. Voici un petit carnet d'auteur en trois parties pour te raconter sa création.  La première est là.

Je devais proposer une escape box à partir du film. Ma première idée consistait déjà essayer de ne pas avoir de livret de règles pour ne pas alourdir l'expérience de jeu. Un peu comme dans Deckscape, j'ai glissé quelques cartes d'explications qui arrivent au fur et à mesure et éclairent certains points quand on en a besoin. Du coup, on peut se jeter dans le jeu sans rien préparer.

Je voulais aussi éviter le compte à rebours, qui est très efficace ludiquement, mais qui pour moi ne collait pas thématiquement avec l'ambiance film d'horreur qui repose plus sur une tension continue. Ainsi, nous avons des cartes personnages qui permettent d'incarner les protagonistes du film. Et nous avons des points de vie. Ces points peuvent être perdus quand on se trompe de réponse ou quand on va voir des indices ou des solutions. Mais, même si tout le monde meurt, on termine la partie. On a juste échoué à sauver les jeunes victimes.

Il fallait ensuite suivre le film, presque scène par scène. C'est pourquoi le déroulement repose sur différentes séquences matérialisées par un décor (un plateau). Chaque séquence est divisée en trois scènes (trois énigmes). La réponse de chaque énigme apporte un chiffre et les trois chiffres mis bout à bout forment un nombre entre 100 et 999 (soit le numéro de la carte suivante).

Pour les énigmes, je me suis appuyé sur des éléments du film. Par exemple, l'une d'elles repose sur le papier peint entraperçu dans la maison familiale, l'espace de micro-seconde. Le livret d'indices et solutions reprend un manuel d'astronomie aperçu dans les premières scènes. Plus anecdotique : les dégâts infligés aux personnages sont matérialisés par des petites tronçonneuses !

Même les fans du film devraient y trouver des détails qui leur avaient peut-être échappé...