
Histoire de bien commencer l'année 2011, je te propose d'aller lire le petit article que j'ai commis sur le Cafard cosmique à propos de la paralittérature.
Et puis, comme ça va être le moment des vœux, je pense à la Hongrie dont la démocratie ne se porte pas extrêmement bien depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau premier ministre Orbán et son parti Fidesz (soyons francs, les problèmes ne datent pas d'hier non plus). C'est assez inquiétant.
Heureusement pour moi, 2011 sera l'année du retour en France, pays où tout va pour le mieux, même si certains esprits chagrins établissent des comparaisons entre le premier ministre hongrois et notre bien-aimé président français. Bref, je quitterais l'Orbánie pour la Sarkozie ? 2011, année du cafard ?
Pour échapper au désespoir, il ne nous reste plus qu'à cultiver notre jardin. Donc : bon jardinage à tous !
PS : Afin de nourrir ta réflexion sur la paralittérature, voici une citation de Julien Gracq que je viens de trouver et qui établit deux nouvelles distinctions :
Il existe sans doute à chaque époque deux littératures simultanées, mais ce sont des littératures qu’on peut appeler sans hésiter la haute et la basse littérature : une littérature de créateurs et une littérature de monnayeurs, qui vulgarisent pour les lecteurs attardés la production au ton d’avant-hier. Il n’y pas là la moindre cause de trouble critique. Ce qui est nouveau depuis plus d’un siècle, c’est l’existence simultanée de deux littératures de qualité — disons d’un côté une littérature de « rupture », au sens où on parle d’un obus de rupture, dans laquelle prennent place Rimbaud, Lautréamont, Mallarmé, Jarry, Claudel, le Surréalisme — et de l’autre une littérature de tradition et de continuité où s’aligneraient non moins certainement Flaubert, Anatole France, Barrés, Gide, Mauriac, Montherlant.
Et puis, comme ça va être le moment des vœux, je pense à la Hongrie dont la démocratie ne se porte pas extrêmement bien depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau premier ministre Orbán et son parti Fidesz (soyons francs, les problèmes ne datent pas d'hier non plus). C'est assez inquiétant.
Heureusement pour moi, 2011 sera l'année du retour en France, pays où tout va pour le mieux, même si certains esprits chagrins établissent des comparaisons entre le premier ministre hongrois et notre bien-aimé président français. Bref, je quitterais l'Orbánie pour la Sarkozie ? 2011, année du cafard ?
Pour échapper au désespoir, il ne nous reste plus qu'à cultiver notre jardin. Donc : bon jardinage à tous !
PS : Afin de nourrir ta réflexion sur la paralittérature, voici une citation de Julien Gracq que je viens de trouver et qui établit deux nouvelles distinctions :
Il existe sans doute à chaque époque deux littératures simultanées, mais ce sont des littératures qu’on peut appeler sans hésiter la haute et la basse littérature : une littérature de créateurs et une littérature de monnayeurs, qui vulgarisent pour les lecteurs attardés la production au ton d’avant-hier. Il n’y pas là la moindre cause de trouble critique. Ce qui est nouveau depuis plus d’un siècle, c’est l’existence simultanée de deux littératures de qualité — disons d’un côté une littérature de « rupture », au sens où on parle d’un obus de rupture, dans laquelle prennent place Rimbaud, Lautréamont, Mallarmé, Jarry, Claudel, le Surréalisme — et de l’autre une littérature de tradition et de continuité où s’aligneraient non moins certainement Flaubert, Anatole France, Barrés, Gide, Mauriac, Montherlant.
Julien Gracq, Pourquoi la littérature respire mal ? (1960)